Corse, avril 2024

Mercredi 17 avril 2024

Le vent ne décourage pas les marins

Les voitures sont difficiles à empiler

Dans le ventre gigantesque du navire

Une cabine est notre home jusqu’à Bastia

Corsica Ferries

Jeudi 18 avril 2024

Une maison simple d’où l’on voit la mer

Julie nous fait faire le tour avant de partir pour New York

Le chanteur égrène ses chansons comme des grêlons

Veau à la broche tiramisu corse et liqueur de myrte

Soirée à Furiani

Vendredi 19 avril 2024

Sénèque nous invite à le rejoindre

Sur un doigt tendu vers le continent

Les pierres roulent sous nos pas

Maquis montagne et mer transparente

Cap Corse

Samedi 20 avril 2024

La ville nous fait souvenir de Gènes

Haute façades colorées sur des rues escarpées

Rues calmes de la Citadelle terrasses des cafés

Slogans en corse sur le port et sur la place du marché

Bastia

Dimanche 21 avril 2024

On voit la baie de Saint Florent depuis la montagne

Pique-nique à l’ombre d’une cathédrale loin des bars

Avant San Michele fière sur son promontoire

Verte et grise couverte d’animaux étranges

Dobbio

Lundi 22 avril 2024

Nous étions cinq pour une table de quatre

Liens de famille et d’amitié

On prépare les jours á venir

Réminiscences du passé

L’Appuntu

Mardi 23 avril 2024

En avril ne te découvre pas d’un fil

Les musées offrent un refuge

A ceux qui ne croient pas aux proverbes

Ni Arletty ni Jouvet à l’hôtel du Nord

Corte

Mercredi 24 avril 2024

Blanche la neige dans la forêt d’Aïtone

Ocre rouge les rochers aux formes bizarres

Bleu intense la mer au fond du golfe

Grise la brume qui voile le soleil couchant

Piana

Jeudi 25 avril 2024

Routes aux mille virages où doublent des Corses impatients

Si étroites que l’on se double précautionneusement

Un chemin détourné une poterne obscure

Nous voilà dans la citadelle de maitre Higelin

Calvi

Vendredi 26 avril 2024

Pourquoi les églises sont elles si grandes ?

Est-ce pour en imposer aux fidèles 

Ou pour laisser leurs chants s’élever ?

Trois voix qui se mêlent pour en créer une quatrième

Polyphonies corses

Samedi 27 avril 2024

Des maisons imbriquées en forme de village

Avec mes cousins nous mangeons en regardant la mer

Avant de parcourir un labyrinthe de murs et de terrasses

Où les chênes ont poussé et les cystes blancs et le romarin

Canelle

Dimanche 28 avril 2024

Prendre un café sur une terrasse au soleil

Traîner dans les allées du marché

Faire une longue sieste

Avant de marcher sur la plage

Paresse

Lundi 29 avril 2024

Saint Roch suit saint Giovanni

Et voisine avec un antique paillier

Le pont génois conduit à la glacière

Pique nique sous les arbres les pieds dans l’eau

Murato

Mardi 30 avril 2024

Brume de mer rend floues les contours des collines

Grises les plages d’amiante aux dessins vus d’en haut

Les escaliers conduisent aux seins de sainte Julie

Et aux jardins abandonnés

Nonza

Mercredi 1^er mai 2024

La pluie fait des claquettes sur le toit de la maison

Le musée de l’antiquité refuse d’ouvrir ses portes

Avant d’aller dîner au restaurant

On regarde des séries allongés sur le canapé

Fiasco

Jeudi 2 mai 2024

Tout ranger effacer les traces de notre passage

Remercier notre hôtesse en lui laissant des cadeaux

Faire une dernière visite sous l’orage qui gronde

Enfin monter sur le bateau grand comme un immeuble

Retour

 

Vendredi 3 mai 2024

Tous les voyages ont une fin

Les habitudes reprennent

Couleur du ciel taille du lit

Plantes qui attendent d’être arrosées

Maison

Fin du voyage !

Arrivée à l'heure à Paris. Bus pour Gare de Lyon sans attendre. Café à l'hôtel Mercure et train pour Marseille, puis TER pour La Ciotat où Isabelle vient nous attendre à la gare.

Fin du voyage !

Le dernier jour à Vienne

Visite du musée Albertina : Klimt, Egon Schiele, Kokoschka et bien d'autres encore. Plus une exposition d'œuvres graphiques de Baselitz, inégales.
Visite du musée Sigmund Freud, très décevant. Il ne reste pratiquement plus rien des aménagements intérieurs. Les pièces de l'appartement ont été transformées en exposition sur la psychanalyse. Le seul point émouvant est la projection de petits films amateurs sur Freud et sa famille, commentés par sa fille Anna. 

Trajet en tram 0 jusqu'à la gare. Nous attendons un petit moment le Nightjet, le train de nuit pour Paris. Vu le nom on pourrait s’attendre à quelque chose de très moderne, ce n’est vraiment pas le cas ! Les wagons semblent sortis tout droit des années 1970. Le personnel est très accueillant, le petit déjeuner est servi dans le compartiment. Trajet sans histoire.

Un dimanche à la viennoise

Métro jusqu'aux bains au bord du Danube. Grandes pelouses le long du fleuve, des pataugeoires et des jeux pour les enfants, des restaurants un peu partout.

Trempette dans le fleuve. La température de l'eau était agréable (23 degrés).Déjeuner de Fleischlaibchen (petites escalopes de porc en sauce). Ambiance estivale très bon enfant. 

Repos à l'appartement. Le soir, promenade dans Margareten Strasse puis dîner à Zum Alte Fassl. Plats bons et copieux mais attente très longue avant d'être servis. Manifestement, le chef de rang, malgré sa politesse obséquieuse, n’aime pas trop les Français et un autre couple de touristes en fait les frais. J’écris un commentaire vengeur sur Tripadvisor.

Retour en bus.

Vienne : Le 3è homme...

A pied jusqu'au Belvédère. Une demi-heure de queue sous le soleil (le beau temps est revenu) avant de voir le musée à l’intérieur du Palais avec des toiles de Schiele, Kokoschka, Moser, et surtout le Baiser de Klimt, sorte de Joconde locale devant lequel les touristes font des selfies...
Déjeuner dans le jardin sur un banc, heureusement à moitié à l'ombre. 

Puis le musée du Troisième homme, le film de Carol Reed avec Joseph Cotten et Orson Welles. Petit musée privé mais intéressant avec des souvenirs de tournage du film et une bonne mise en perspective historique sur la Vienne d'après-guerre. Pot au Nachst markt, puis achat de pain et gâteaux avant retour à la maison. Repos, dîner et cocktail au Loos american bar.

Vienne : le Kunst !

Les musées de Vienne sont inépuisables...

 

Visite du KHM (Kunst historische museum) : une magnifique salle Brueghel avec une douzaine de tableaux dont la Tour de Babel et Retour de chasse hivernale. Plusieurs Dürer, Holbein et Lucas Cranach. Vermeer, l'Atelier du peintre et Autoportrait de Rembrandt.
 

 

Courses l'après-midi dans la rue piétonne près de Keplerplatz. Concert en vidéo le soir sur la place du Rathaus après quelques soucis de transport en commun, dus à la suppression pour travaux d’un arrêt de bus.

 

 

Vienne : Le Leopold museum

Visite du Leopold museum dans le Museum Quarter, anciennes écuries impériales complètement transformées et où sont regroupés de nombreux musées. Ce musée a la forme d'un grand cube sur 4 étages, en béton blanc, avec de multiples ouvertures qui inondent le musée de lumières

Kokoschka était fou amoureux d'Alma Malher. Il a fait faire cette poupée à son effigie. Puis il l'a décapitée un soir de colère ? de crise de jalousie ? de beuverie ?

Très belle exposition sur « Vienne 1900 », avec notamment des tableaux de Klimt, Gersl, Kolomon Moser, Egon Schiele (salle XIII, autoportraits, paysages...). 

Plus de 40 toiles et près de 200 dessins d'Egon Schiele (1890-1918) appartiennent au Leopold Museum, collectionnées par le fondateur du musée à partir des années 1950.

La sélection des chefs d'oeuvres du Leopold Museum proposée par son site Internet

Et bien sûr, pour terminer, un petit café à la caféteria du musée !

Pour en savoir plus : Que voir au Leopold museum ?

 

 

 

Déjeuner au Glacis beist. Vrai coup de coeur pour ce charmant restaurant recommandé par Priska. Une jolie cour, dont nous n'avons pas pu vraiment profiter à cause de la pluie.

Après-midi consacrée au Ring : boulevard circulaire, tout autour du centre historique de Vienne. C'est l'un des plus beaux boulevard de Vienne, bordé par des palais et des bâtiments publics (musées,, Burg Theater, Burgarten, Parlement

 

 

 

 

 

Apfelstrudel et boissons viennoises au café Landtmann, l'un des plus beaux cafés de Vienne.
 

 

 

 

 

 

 

Retour par le centre, notamment par la rue Herrengasse avec ses palais, puis Graben et métro U1.