lundi 31 juillet 2023

Pilatus !


Le Pilatus met nos nerfs à rude épreuve ! C’est le sommet emblématique de Lucerne et du lac des Quatre-cantons et l’excursion touristique classique (et, sans doute, la plus fréquentée !)


Nous nous levons tôt, prenons un bateau pour Alpnachstatd, en compagnie de nombreux touristes. Très beaux paysages sur le lac. 


 

Discussion avec un père et son fils qui vont visiter une verrerie.
Arrivée devant la gare du train à crémaillère : deux heures d'attente car nous n’avons pas de réservation (Merci à l’office du tourisme qui a oublié de nous prévenir) ! 

Montée avec des pentes qui vont jusqu'à 48 %. Vue magnifique au sommet. Déjeuner au restaurant, en face d’un couple suisse qui ne parle ni français ni anglais. Pas beaucoup de temps pour faire même une petite rando. Donc, baladette sur les points de vue. Retour par un autre itinéraire : téléphérique, puis télécabine jusqu'à Krienst, puis bus. 

 

 

 

 

Courses à Migros car le lendemain c'est la fête nationale suisse et tout sera fermé.

dimanche 30 juillet 2023

Lucerne

Après un passage à l'Office du Tourisme pour collecter divers renseignements, nous prenons un café au KKL, sorte de centre d’art et de congrès jouxtant la gare, en regardant tomber l'averse (café à 5€, record battu !). 



Visite du pont en bois couvert de la Chapelle (brûlé en 1993 et reconstruit), balade dans le vieux Lucerne, deuxième pont couvert en bois.  


 

 

 



Après-midi visite du Kunst museum (pas génial, sauf une vidéo assez étrange qui représente une sorte de manif dans une ville).

 

 

Balade le long du lac et, évidemment, arrêt pour boire un verre dans un petit jardin où est installée une buvette avant le retour maison grâce à ce célèbre autobus n°7 qui passe aussi régulièrement qu'un métronome toutes les 10 mn jusque tard le soir et tôt le matin...




samedi 29 juillet 2023

Lucerne sous la pluie

Courses à Migros le matin. Tentative pour descendre à pied en ville vite stoppée par une pluie battante. 

Nous en profitons pour rester tranquillement toute la journée dans l’appartement.

Et oui, ça ne fait pas de mal ces petites pauses obligatoires ...

vendredi 28 juillet 2023

De Turin à Lucerne

 

L’objectif de la matinée était de visiter la galerie Sabauda, l'une des plus importante pinacothèques d'Italie grâce aux tableaux de l'ancienne collection des ducs et rois de Savoie.



Après avoir traversé le plus vieux marché découvert d’Europe (dixit l’office du tourisme) nous avons enfin trouvé l'entrée non sans avoir tourné autour du Palazzio reale. Un Botticelli, deux beaux Bellini à la tempera, un Memling racontant toute la fin de l'histoire du Christ sur un seul tableau (une vraie BD), un beau Rembrandt. 

Memling : la passion du Christ

 
Rembrandt : le vieil homme endormi


Tentative de déjeuner à la gare TGV de Turin, pas encore complètement opérationnelle : aucune boutique. Nous avons donc échoué au Mac DO. Le train nous conduit sans histoire jusqu'à la gigantesque gare de Milan où nous attend un train pour Art Goldhau, nœud ferroviaire suisse. Une 1/2 heure de retard au départ de Milan, sans explications compréhensibles.
A Art Goldhau, changement quai à quai pour Lucerne. Montagnes, fraîcheur et même quelques gouttes de pluie. 


L’autobus n°7 nous conduit de la gare de Lucerne au bel appartement de Denise à une demi-heure à pied du centre de Lucerne : terrasse, beaucoup de verdure, calme. Frugal repas le soir puis repérage du trajet jusqu'à l'épicerie la plus proche, un Migros, la chaine de supermarchés la plus fréquente en Suisse, une institution en soi !

 

jeudi 27 juillet 2023

Turin

Métro très moderne jusqu'au Lingotto, ancienne usine Fiat revisitée par Renzo Piano et transformée, pour l’essentiel en centre commercial et de congrès. 

Au dernier étage se trouve la collection Agnelli (un très beau Picasso, un Matisse virtuose, un Manet précurseur, notamment) qui donne sur la « Pista 500 » sur le toit du bâtiment, ancienne piste d’essai des véhicules Fiat reconvertie en jardin écologique.
Déjeuner à Eat Taly, grand espace regroupant des restaurants « typiques de l’art culinaire italien ». 

L'après-midi visite du môle Antonella et du musée du Cinéma (réalisé par l’ami Confinó). Les premières salles qui évoquent l’archéologie du Septième art sont répétitives et ennuyeuses ; le reste est assez spectaculaire, intéressant, trop complet et mériterait sans doute plusieurs visites.




Apéritif dinatoire sur une petite place au pied d'une tour moyenâgeuse en briques.

mercredi 26 juillet 2023

De Gênes à Turin

Au passage, une pub intéressante !
Petit café sur le port dans un bistrot tenu par des Asiatiques, avant la visite, chaudement recommandée par Luc et Vladik, du palais Principe et de ses jardins descendant jusqu'au port. Achat de foccacia pour le voyage et café en terrasse rue Balbi avant de récupérer nos bagages (un petit sac à dos et une valise chacun, format bagage cabine pour avion)


 

 

Le train qui va jusqu'à Turin Porta nuova n’est pas très rapide et bruyant, mais pas plein. Mauvaise surprise : notre hôtel est situé près de l’autre gare, Porta Susa ! Qu’à cela ne tienne, nous prenons le métro, puis un peu de marche à pied jusqu'à l'hôtel, un appartement au 2eme étage, tenu par deux femmes aimables et francophones.   

 

Saint Laurent

Le fameux bicerin

Tout l’après-midi, grande balade dans Turin : via Garibaldi (encore !), piazza Reale, « bicerin » (chocolat tiède enrichi de crème avec petits biscuits) au café Reale, dans son jus, à l’intérieur du palais Royal ; visite du Duomo et de Saint Laurent avec sa coupole en forme d'étoile ; marche jusqu'au Mole (fermé car trop tard) ; via Po, piazza Vittorio Véneto (gigantesque, des cafés sur tout le



pourtour), pont sur le Po, montée au mont des Capucins avec très belle vue sur la ville, la plaine et les montagnes. 

 

Vue depuis le mont des Capucins

 

Retour par un autre itinéraire, arrêt pour boire un verre sur une terrasse jardin.
 

 

 

 

 

Le contraste est frappant avec Gênes : pas de petites rues mal famées, mais des grandes artères tirées au cordeau, des arcades en veux-tu, en voilà, de très grandes places aérées.



Plus solennel et nettement moins chaleureux.

mardi 25 juillet 2023

Gênes


Le matin, un peu inquiets, nous cherchons à nouveau la gare. En fait, l'entrée, finalement à trois minutes de l’hôtel, ressemble davantage à un palais de la Renaissance avec colonnade et statues. 

Ensuite balade le long du port un peu gâchée par la sopraelevata, une autoroute surélevée qui traverse la ville.

Au passage, une scène traditionnelle en Italie : la petite fête organisée pour les diplômés récents. Bouquets de fleurs, photos avec les uns et les autres...


 

 


Un must à Gênes : la montée par l'ascenseur Bigo construit par Renzo Piano en contrepoids de la charpente du hall des expositions. 


 

 

 

 

Puis le circuit touristique classique : palais San Giorgio, cathédrale San Lorenzo (Rubens, dorure, logo en forme de grill, histoire de rappeler le martyr du dédicataire).

Église du Gèsu, véritable délire baroque avec dorures et peintures tourmentées. 


 

 


 

Le Palais ducal:

Les 2 salles de bal
Quelques graffitis

 

 

 

 

 

 

Pique-nique dans le jardin du Musée d'art oriental, plus fort que les Buttes Chaumont avec ses rocailles en ciment sa grotte et sa cascade artificielles. 

Retour à l’hôtel par la via Garibaldi où, lors de la visite du Palazzo Campanella, transformé en "concept store" de design de luxe située au 12, nous croisons deux connaissances de Grambois, chevilles ouvrières du festival Durance Luberon, Luc et Vladik. 600 m2 consacrés à la présentation d'objets "uniques et raffinés"



 

La visite touristique continue dans les petites rues puis la place San Matteo, le palais Doria et l’église attenante (Style Renaissance génoise caractérisé par un décor fait de rayures grises et blanches), la place aux Herbes et ses bars minuscules. jusqu'à la tour Embriaci (le plus vieux monument de Gênes) en passant par Santa Maria Della Passion et San Donato.

Jusqu'à la tour Embriaci (le plus vieux monument de Gênes) en passant par Santa Maria Della Passion et San Donato.

 

lundi 24 juillet 2023

De La Ciotat à Gênes

Départ de La Ciotat sous un ciel très brumeux. TER puis gare Saint Charles et entorse à notre programme : faute d’un train à peu près praticable entre Marseille et Gênes, nous nous sommes rabattus sur un Flixbus. Le car est plein : étudiants, routards, familles.L’ambiance est calme. L’autoroute défile. Arrêt à Toulon. Le trafic se charge peu à peu et devient gigantesque embouteillage après la frontière italienne et à l’entrée dans la ville de Gênes. Moralité : la durée du trajet est rallongée d'une heure. On regrette vraiment qu'il n'y ait pas un train direct Marseille-Gênes ou, mieux encore un bateau entre ces deux grands ports de la Méditerranée.  

L’hôtel, situé non loin de l’arrêt du car, est agréable, dans le genre grand hôtel pour touristes.Il s'agit d'un Hôtel B&B, suitué Plazza Acquaverde. Toujours à la recherche d'une organisation optimale (!), nous cherchons, sans succès, à repérer la gare, censée être à proximité de l’hôtel. 

Commençant notre balade de re-découverte de la ville, nous nous arrêtons chez Kamal pour acheter des étuis de couleur (bleu pour Martine et rouge pour JP) pour nos téléphones à 4,50€ ! 

Petite balade par via Balbi puis via Garibaldi où d’anciens palais ont été restaurés en boutiques de luxe.

Montée en ascenseur à un belvédère qui offre une vue superbe sur le port et la ville.

Montée en ascenseur à un belvédère qui offre une vue superbe sur le port et la ville.
 

Excellent dîner sur une petit place au restaurant Rossovino, puis retour à l’hôtel par petites rues mal famées où, à moitié rassurés, nous croisons plusieurs groupes de black et quelques prostituées. L’ensemble forme un contraste saisissant avec le luxe, le calme et la volupté de la rue Garibaldi.

vendredi 21 juillet 2023

Pourquoi "voyager lentement" ?

L’idée nous est venue un jour de faire un voyage en Europe sans utiliser la voiture, ni l’avion.

Début juillet, tout était bouclé : les villes où s’arrêter, les trajets en train, (vive la carte Interrail !), les échanges de maison, les hôtels pour les séjours de courte durée. 

Nous avions choisi Gênes, Turin, Munich, Lucerne et Vienne, en espérant y trouver un peu de la fraicheur qui fait tellement défaut à La Ciotat l’été.