De Munich à Vienne

Promenade dans l'Englisher gärtner malgré le froid et l'humidité. 

 SItué au centre de Munich, cet immense parc de 400 ha en fait l'un des plus grand parc urbain du monde, avec 78 km de sentiers, jardins et bâtiments curieux tels que la pagode chinoise de 35 mètres de hauteur.

Le parc est traversé par un canal artificiel de 2 km appelée la "rivière gelée" Eisbach. A l'entrée du parc, une étonnante série de vagues qui se forment après un pont. Ces vagues - ou plutôt cette vague - sont permanentes et sont considérées comme les plus fiables des vagues en centre-ville. Des surfeurs confirmés du monde entier viennent. Ils tiennent en équilibre pendant quelques instants puis tombent à l’eau, sont entrainés par le courant et reviennent à pied.

 

La tour chinoise de l'Englisher gartner, en forme de pagode de 5 étages, est une construction en bois de la fin du XVIII e siècle, qui fait 25 m de haut. Des cloches dorées pendent des différents toits. Cette pagode, construite sur le modèle de celle des jardins botanique Kew de Londres, a brulé plusieurs fois mais fut chaque fois reconstruite à l'identique (dernière reconstruction en 1952)

Le Monopteros est une gloriette qui a été construite en pierre sur une colline artificielle au milieu du XIX e siècle.

La grande pelouse, qui se trouve entre le Monepteros et la maison de thé japonaise, fut le lieu de rencontre des hippies des années 60. La légende dit qu'elle est aussi un lieu où il y a de nombreux nudistes. Mais on n'en a pas vu...

Petit café à la Tour chinoise. La cafétéria en plein air est gigantesque, calibrée pour des milliers de touristes… et nous sommes pratiquement seul.
Retour en tram à l'hôtel, puis direction la gare pour prendre le train pour Vienne, dernière étape de notre voyage... Problème : alors que le train est plein, nous n’avons pas de réservation. Cette obligation n’était mentionnée nulle part. On s'installe dans des places "last minute réservation" qui par chance sont encore libres au départ de Munich.... Et nous prions le ciel à chaque arrêt. 

Finalement, je suis chassé de ma place à Linz, une heure avant l’arrivée à Vienne.  

Nous arrivons dans un appartement très spacieux et confortable dans un ancien immeuble industriel réaménagé. Il est à cinq minutes du métro Keplerplatz, l’autobus n°14 s’arrête en bas, le tramway 0 à deux minutes. Le quartier est, comme le dit notre hôtesse, « multiethnique » (beaucoup de magasins turcs, quelques femmes voilées) mais paisible.
Courses en face, dans supermarché genre Lidl.