Ils vivaient dans des vallées profondes
A l'ombre des banians majestueux
Plate formes de pierres géantes
Dieux obscurs, tikis aux yeux ronds
Ils cueillaient les bananes
Et les noix de coco
Pêchaient le poisson
L'igname poussait au jardin
Guerriers magnifiques
Femmes apaisantes
Danses de l'oiseau
Et du cochon
Des milliers vivaient sur les archipels
Ils ne sont plus qu'une poignée à attendre
L'Aranui qui débarque ses touristes
Sur le quai colliers de fleur souvenirs à vendre
Ils boivent du Coca au volant de leurs pickups
Hissent la Vierge au sommet d'un piton
Regardent patiemment le soleil rougeoyant
Les savants leur parlent de Pakoko et de Pomaré
Que leur reste-il ? La transparence de la mer,
La richesse des cocotiers la finesse des acacias
Les pirogues qui glissent sur la lagune
L'avion de Jacques Brel la maison de Gauguin.
Deux Ciotadens à la découverte de l'Argentine, Toscane, Japon, Italie, Slow travel, etc.
vendredi 30 septembre 2016
Hiva Oa J1
Vendredi 30 septembre
Le ton est donné dès l'arrivée avec le nom de l'aéroport : Hiva Oa Jacques Brel. C'est vrai qu'il a fait beaucoup pour les habitants de l'île avec son petit avion Jojo en effectuant des vols sanitaires vers Papeete.
L'aéroport n'est pas très loin de la "capitale" Atuana.
Célina vient nous chercher. Quelle tchache !
Elle gère la pension où nous séjournons, Tahauku (prononcez Ta Ha oukou) dont Dominique est le propriétaire.
Un peu embêtée, elle nous annonce qu'il y aura du bruit ce soir, la "bringue locale", car elle fête ses 50 ans dans le jardin. Mais qu'on est invité ! Effectivement quand on arrive, le cochon cuit en méchoui, tourné et retourné tout l'après-midi par l'inénarrable Tuarae, mari de Célina, sculpteur-éleveur de chèvre etc.
La bringue commence vers 19 h et on boit (ils et elles boivent de la bière), sans rien manger jusqu'à 21 h le temps que les copines de Célina (les profs du lycée) arrivent.
Bonne ambiance. On fait connaissance
- du Michou, ex breton de Saint-Malo qui a posé ses valises définitivement ici depuis quelques mois et fait l'électricien pour Dominique
- de Nathalie qui est aussi à la pension, assistante sociale dans le milieu de l'agriculture et conseillère régionale communiste en Franche-Comté
- de quelques amies de Célina qui nous racontent leur vie
Musique un peu chiante à fond la caisse, mais vers 22h un groupe vient chanter des chansons polynésiennes, à la demande des uns et des autres.
Pendant ce temps la grande table des copines profs enfilent bières sur bière !
Les mômes jouent aux boules (sport national) ou avec leurs tablettes !
Le ton est donné dès l'arrivée avec le nom de l'aéroport : Hiva Oa Jacques Brel. C'est vrai qu'il a fait beaucoup pour les habitants de l'île avec son petit avion Jojo en effectuant des vols sanitaires vers Papeete.
L'aéroport n'est pas très loin de la "capitale" Atuana.
Célina vient nous chercher. Quelle tchache !
Elle gère la pension où nous séjournons, Tahauku (prononcez Ta Ha oukou) dont Dominique est le propriétaire.
Un peu embêtée, elle nous annonce qu'il y aura du bruit ce soir, la "bringue locale", car elle fête ses 50 ans dans le jardin. Mais qu'on est invité ! Effectivement quand on arrive, le cochon cuit en méchoui, tourné et retourné tout l'après-midi par l'inénarrable Tuarae, mari de Célina, sculpteur-éleveur de chèvre etc.
La bringue commence vers 19 h et on boit (ils et elles boivent de la bière), sans rien manger jusqu'à 21 h le temps que les copines de Célina (les profs du lycée) arrivent.
Bonne ambiance. On fait connaissance
- du Michou, ex breton de Saint-Malo qui a posé ses valises définitivement ici depuis quelques mois et fait l'électricien pour Dominique
- de Nathalie qui est aussi à la pension, assistante sociale dans le milieu de l'agriculture et conseillère régionale communiste en Franche-Comté
- de quelques amies de Célina qui nous racontent leur vie
Musique un peu chiante à fond la caisse, mais vers 22h un groupe vient chanter des chansons polynésiennes, à la demande des uns et des autres.
Pendant ce temps la grande table des copines profs enfilent bières sur bière !
Les mômes jouent aux boules (sport national) ou avec leurs tablettes !
Un peu plus sur Nuku Hiva
Avant de partir de Nuku Hiva, un petit tour vu du ciel !
L'aéroport est complètement à gauche dans la seule partie désertique de l'île (son nom est d'ailleurs Terre déserte...
Tout le reste. Tout le reste est falaises, forêts, vallées, cascades et même canyon !
Le plateau de Toovii, envahi de pins "pinus" est à 800 m d'altitude et c'est le seul endroit de l'île où il fait vraiment frais !
Photo 2 : la magnifique et très grande baie de Taiohae (1/2 heure de marche pour aller d'un bout à l'autre !). La baie Colette est celle de gauche, pas celle de la péninsule, mais à la hauteur de "Taiohae bay".
Photo 3, c'est au nord de l'île la baie de Hatiheu où nous avons séjourné 2 jours et la baie d'Anaho où nous avons joué les Robinson Crusoe.
L'aéroport est complètement à gauche dans la seule partie désertique de l'île (son nom est d'ailleurs Terre déserte...
Tout le reste. Tout le reste est falaises, forêts, vallées, cascades et même canyon !
Le plateau de Toovii, envahi de pins "pinus" est à 800 m d'altitude et c'est le seul endroit de l'île où il fait vraiment frais !
Photo 2 : la magnifique et très grande baie de Taiohae (1/2 heure de marche pour aller d'un bout à l'autre !). La baie Colette est celle de gauche, pas celle de la péninsule, mais à la hauteur de "Taiohae bay".
Photo 3, c'est au nord de l'île la baie de Hatiheu où nous avons séjourné 2 jours et la baie d'Anaho où nous avons joué les Robinson Crusoe.
jeudi 29 septembre 2016
Nuku Hiva J5 - 1
Belle journée avec 2 belles balades à pied.
Le matin à la recherche du tohua de Koueva dans l'une des 3 vallées qui partent de Taiohae, la vallée Pakiu.
Le tohua, grande esplanade pavée où se déroulaient les festivités dans les temps jadis est bordé de 3 banians majestueux.
Il a été restauré en 1998.
Il a une histoire liée à un grand chef guerrier Pakoko qui a été exécuté sur place car il avait tué 5 soldats français en 1845.
Le matin à la recherche du tohua de Koueva dans l'une des 3 vallées qui partent de Taiohae, la vallée Pakiu.
Le tohua, grande esplanade pavée où se déroulaient les festivités dans les temps jadis est bordé de 3 banians majestueux.
Il a été restauré en 1998.
Il a une histoire liée à un grand chef guerrier Pakoko qui a été exécuté sur place car il avait tué 5 soldats français en 1845.
Nuku Hiva J 5-2
Après la balade vers Koueva, retour vers Taiohae sous une douce chaleur et direction la baie Colette pour un autre picnic à la Robinson Crusoe ...
Encore une petite anse inhabitée, nous dit notre guide Lonely planet favori ...
Mais ce qui est sûr, c'est que dès qu'on passe d'une baie à l'autre, ça signifie passer un col, monter/descendre. Le tout dans une végétation luxuriante !
Un premier tour pour rien, car on s'est planté... donc 45 mn plus tard nous repartons vers le bon chemin... Avec quand même 4 km à faire ...
En arrivant, incroyable : un jardin magnifique au bord de la plage tout aussi magnifique !
La 1ère photo montre côté pile et côté face à notre arrivée. Donc pas si inhabitée cette anse.
Ceci dit, absolument personne au bord de l'eau !
Photo 2 : la baie Colette vue du col.
Le nom de cette baie est due à un bateau français, le Colette, qui y a fait naufrage.
Sinon, le vrai nom est la baie Haaotupa !
Le bain sur cette plage de sable fin était vraiment grandiose. De plus on a la chance de ne pas avoir ces affreux petits nonos, sorte de mini moustiques invisibles et qui vous font une démangeaison terrible 48 h après ...
Encore une bonne journée de marche dans les pattes !
JP n'a pas pu résister à me prendre en photo en mode baroudeur, au retour !!! (Photo 3)
Le soir diner au petit restau du marché de poisson cru au lait de coco, avec un verre de vin blanc tahitien (très bof bof ce vin sucré)...
Bon, on n'est pas à plaindre !
"Gémir n'est pas de mise aux Marquises"
Encore une petite anse inhabitée, nous dit notre guide Lonely planet favori ...
Mais ce qui est sûr, c'est que dès qu'on passe d'une baie à l'autre, ça signifie passer un col, monter/descendre. Le tout dans une végétation luxuriante !
Un premier tour pour rien, car on s'est planté... donc 45 mn plus tard nous repartons vers le bon chemin... Avec quand même 4 km à faire ...
En arrivant, incroyable : un jardin magnifique au bord de la plage tout aussi magnifique !
La 1ère photo montre côté pile et côté face à notre arrivée. Donc pas si inhabitée cette anse.
Ceci dit, absolument personne au bord de l'eau !
Photo 2 : la baie Colette vue du col.
Le nom de cette baie est due à un bateau français, le Colette, qui y a fait naufrage.
Sinon, le vrai nom est la baie Haaotupa !
Le bain sur cette plage de sable fin était vraiment grandiose. De plus on a la chance de ne pas avoir ces affreux petits nonos, sorte de mini moustiques invisibles et qui vous font une démangeaison terrible 48 h après ...
Encore une bonne journée de marche dans les pattes !
JP n'a pas pu résister à me prendre en photo en mode baroudeur, au retour !!! (Photo 3)
Le soir diner au petit restau du marché de poisson cru au lait de coco, avec un verre de vin blanc tahitien (très bof bof ce vin sucré)...
Bon, on n'est pas à plaindre !
"Gémir n'est pas de mise aux Marquises"
mercredi 28 septembre 2016
Nuku Hiva J4
Ce matin retour vers Taiohae avec Louise qui nous raconte sa vie ! Comment elle a épousé un "vieux" et fait 4 enfants pour quitter sa famille à 18 ans car elle ne se voyait pas vivre comme ses parents de la culture du coprah etc. Puis ensuite elle a épousé un "français" qui a du construire leur maison car elle ne voulait pas l'héberger chez elle, où elle avait son petit commerce alimentaire (2 magasins à Hatiheu !)
Avant de partir, petite balade sur le quai (photo 1) et ses habitants !
Arrivée à Taiohae où nous retrouvons nos copains qui tiennent le Mave Mai (bienvenue en marquisien), notre pension.
Balade tranquille au centre artisanal pour faire la connaissance de Maman Rosine, vieille dame et mère de Bruno qui nous avait conseillé sur notre voyage à Paris. On a apporté du thé comme convenu !
Achat d'un produit à base de Monoï et de Tamanou pour lutter contre les fameux no nos, sorte d'insectes minuscules qui piquent mais dont on ne sent les démangeaisons qu'au bout de 48 h.
Balade au bout de la baie, qui est très grande car il faut bien 30 mn pour y aller et visite chez Rose Corsen, une américaine qui vit depuis 50 ans ici et qui a pu récupérer des objets anciens sur les sites et en a fait un musée.
Avant de partir, petite balade sur le quai (photo 1) et ses habitants !
Arrivée à Taiohae où nous retrouvons nos copains qui tiennent le Mave Mai (bienvenue en marquisien), notre pension.
Balade tranquille au centre artisanal pour faire la connaissance de Maman Rosine, vieille dame et mère de Bruno qui nous avait conseillé sur notre voyage à Paris. On a apporté du thé comme convenu !
Achat d'un produit à base de Monoï et de Tamanou pour lutter contre les fameux no nos, sorte d'insectes minuscules qui piquent mais dont on ne sent les démangeaisons qu'au bout de 48 h.
Balade au bout de la baie, qui est très grande car il faut bien 30 mn pour y aller et visite chez Rose Corsen, une américaine qui vit depuis 50 ans ici et qui a pu récupérer des objets anciens sur les sites et en a fait un musée.
MOREA INSTANTANÉ II
Le bonheur est un lagon bleu rose et doré
Où les requins inoffensifs jouent de leurs ailerons
On boit de la citronnade à l'ombre des cocotiers
L'écume souligne de mousse la ligne d'horizon
Des femmes en paréo parlent gaiement
Le plaisir languit la nuit vient brutalement
Jean-Pierre Cendron
06 87 71 83 27
Où les requins inoffensifs jouent de leurs ailerons
On boit de la citronnade à l'ombre des cocotiers
L'écume souligne de mousse la ligne d'horizon
Des femmes en paréo parlent gaiement
Le plaisir languit la nuit vient brutalement
Jean-Pierre Cendron
06 87 71 83 27
mardi 27 septembre 2016
Nuku Hiva J3
Nuit dans un bungalow au confort rudimentaire ...mais nous sommes les seuls touristes à Hatiheu chez Maman Yvonne et ça n'a pas de prix, car elle est chaleureuse et nous avons beaucoup échangé sur la vie aux Marquises avant et maintenant.
Ce mardi est le jour de l'Aranui, ce bateau de ravitaillement et croisière qui ponctu la vie des Marquises tous les 15 jours. Il déverse son flot de touristes de toutes les nationalités, ses produits d'importation nécessaires aux marquisiens et repart avec le Coprah et autres fruits et légumes locaux.
Mais pour nous pas question de déjeuner avec tout ce monde (150 personnes...).
On a juste suivi le spectacle de danse et chants proposé sur le site de Kamuihei (photo 1), puis on a filé vers la baie d'Anaho (photo 2) et de Haatuatua jouer les Robinson Crusoe (photo 3 et 4). L'eau était divinement bonne. Seuls au monde sur une plage de sable fin après 2h de marche !
On a tenté d'atteindre l'autre baie, mais on est tombé sur une plantation de tomates, concombres, citrons verts etc ! Du coup le sentier vaguement balisé avait disparu. On a eu peur de se perdre, surtout au retour !
Entre la balade sur les sites pour regarder les danses et le picnic sur la plage, on a bien marché 4-5 heures !
Mais quelle belle journée encore !!!
Le soir nous avons poursuivi nos discussions avec maman Yvonne autour d'un plat de poisson cru au lait de coco !
Ce mardi est le jour de l'Aranui, ce bateau de ravitaillement et croisière qui ponctu la vie des Marquises tous les 15 jours. Il déverse son flot de touristes de toutes les nationalités, ses produits d'importation nécessaires aux marquisiens et repart avec le Coprah et autres fruits et légumes locaux.
Mais pour nous pas question de déjeuner avec tout ce monde (150 personnes...).
On a juste suivi le spectacle de danse et chants proposé sur le site de Kamuihei (photo 1), puis on a filé vers la baie d'Anaho (photo 2) et de Haatuatua jouer les Robinson Crusoe (photo 3 et 4). L'eau était divinement bonne. Seuls au monde sur une plage de sable fin après 2h de marche !
On a tenté d'atteindre l'autre baie, mais on est tombé sur une plantation de tomates, concombres, citrons verts etc ! Du coup le sentier vaguement balisé avait disparu. On a eu peur de se perdre, surtout au retour !
Entre la balade sur les sites pour regarder les danses et le picnic sur la plage, on a bien marché 4-5 heures !
Mais quelle belle journée encore !!!
Le soir nous avons poursuivi nos discussions avec maman Yvonne autour d'un plat de poisson cru au lait de coco !
lundi 26 septembre 2016
Nuku Hiva J2
Et nous voilà partis vers Hatiheu avec Jean-Claude et un couple de quarantenaire qui fait le tour du monde avec leur fils Sacha (9 ans).
Une heure et demi de route d'une beauté à couper le souffle en passant par le col de Teavaitapuhiva (!) et avec la vue sur des emplacements de cascade. L'eau ayant été détournée pour les plantations, les cascades sont pratiquement à sec avant la nouvelle saison humide.
Arrivée sur les plus beaux sites archéologiques restaurés pour le dernier festival des Marquises en 2011.
Kamuihei avec ses énormes banians (photo 1), arbres sacrés où on a pu trouver des crânes à l'intérieur de leurs "racines". Ils ont été enlevés depuis par les habitants car c'est "tapu" rare mot polynésien passé dans la langue française : tabou.
Tahakia et ses paepae, socle en pierre granitique accessible par un escalier sculpté dans un tronc de palmier, sur lequel était posé les maisons traditionnelles (photo 2 et 3). Sur la photo 3 on voit surtout le nouveau matériau le "palmex", feuilles en matériau indestructible et qui remplace le traditionnel tressage de feuilles de palmier qu'il fallait refaire tous les 2-3 ans !
Teipoka, le dernier site est surtout connu pour ses pétroglyphes. La photo 4 en montre un avec poisson, tortue et oiseau.
Il reste des centaines de pétroglyphes à repérer et nettoyer, dixit Alphonse le gardien du petit musée de Hatiheu.
Si on était resté plus longtemps, il aurait pu nous emmener faire une balade la nuit avec lampe de poche pour les voir grâce à une lumière rasante.
Le soir, seuls clients de chez Yvonne, nous avons eu droit à une langouste et demie par personne.
Juste un mot sur Yvonne, mairesse de Hatiheu et ses 290 habitants (il y en avait 3-4000 avant l'arrivée des "blancs" au XVII-XVIII e siècle et "l'importation" des maladies et autres malédictions !)
Grande dame de 78 ans qui a beaucoup œuvré pour la restauration des sites et qui tient à préserver l'authenticité de son "royaume".
On a beaucoup parlé avec elle de la vie Aix Marquises
Sa mairie sur la photo 5
Une heure et demi de route d'une beauté à couper le souffle en passant par le col de Teavaitapuhiva (!) et avec la vue sur des emplacements de cascade. L'eau ayant été détournée pour les plantations, les cascades sont pratiquement à sec avant la nouvelle saison humide.
Arrivée sur les plus beaux sites archéologiques restaurés pour le dernier festival des Marquises en 2011.
Kamuihei avec ses énormes banians (photo 1), arbres sacrés où on a pu trouver des crânes à l'intérieur de leurs "racines". Ils ont été enlevés depuis par les habitants car c'est "tapu" rare mot polynésien passé dans la langue française : tabou.
Tahakia et ses paepae, socle en pierre granitique accessible par un escalier sculpté dans un tronc de palmier, sur lequel était posé les maisons traditionnelles (photo 2 et 3). Sur la photo 3 on voit surtout le nouveau matériau le "palmex", feuilles en matériau indestructible et qui remplace le traditionnel tressage de feuilles de palmier qu'il fallait refaire tous les 2-3 ans !
Teipoka, le dernier site est surtout connu pour ses pétroglyphes. La photo 4 en montre un avec poisson, tortue et oiseau.
Il reste des centaines de pétroglyphes à repérer et nettoyer, dixit Alphonse le gardien du petit musée de Hatiheu.
Si on était resté plus longtemps, il aurait pu nous emmener faire une balade la nuit avec lampe de poche pour les voir grâce à une lumière rasante.
Le soir, seuls clients de chez Yvonne, nous avons eu droit à une langouste et demie par personne.
Juste un mot sur Yvonne, mairesse de Hatiheu et ses 290 habitants (il y en avait 3-4000 avant l'arrivée des "blancs" au XVII-XVIII e siècle et "l'importation" des maladies et autres malédictions !)
Grande dame de 78 ans qui a beaucoup œuvré pour la restauration des sites et qui tient à préserver l'authenticité de son "royaume".
On a beaucoup parlé avec elle de la vie Aix Marquises
Sa mairie sur la photo 5
dimanche 25 septembre 2016
Un peu plus sur Moorea
On quitte Moorea dans quelques heures, il est temps de résumer avec Google earth....
Photo 1 : Moorea, à côté de Tahiti dans le pacifique sud
Photo 2 : Moorea vue du ciel avec ses montagnes au centre, son cordon de lagon tout autour avec juste quelques passes pour y entrer (le cauchemar des premiers navigateurs à approcher les îles !)
Photo 3 : le Faré Taina, le plus au bord du lagon en dessous du premier "o" de Google
Photo 4 : l'endroit où on a passé 6 jours, dans son écrin de montagnes !
Photo 1 : Moorea, à côté de Tahiti dans le pacifique sud
Photo 2 : Moorea vue du ciel avec ses montagnes au centre, son cordon de lagon tout autour avec juste quelques passes pour y entrer (le cauchemar des premiers navigateurs à approcher les îles !)
Photo 3 : le Faré Taina, le plus au bord du lagon en dessous du premier "o" de Google
Photo 4 : l'endroit où on a passé 6 jours, dans son écrin de montagnes !
Nuku Hiva J1
Arrivée dans la matinée à Nuku Hiva, notre première escale marquisienne.
Jean-Claude nous attendait et nous voilà partis pour une heure et demi de 4x4 pour rejoindre Taiohae. Il nous commente, avec beaucoup de chaleur humaine et d'enthousiasme ce qu'on voit : la végétation avec les forêts de pinus qui ont envahi toute une partie du plateau central de l'île, les chevaux et cochons sauvages, la tentative suisse de faire une ferme avec un élevage de bovins pour avoir du lait et faire du fromage.
Ça n'a duré que 3 ans. Ici ils boivent du lait en poudre et ne mange pas de fromage. La viande c'est cochon et chèvre ! Bref ils avaient tout faux !!!
Photo 1 : plus loin la vallée de Taipivai (qui veut dire rencontre de la mer et la rivière) où le tsunami de 2011 a fait monter la rivière de 4 m, inondant et détruisant plusieurs habitations et l'école.
Sur la photo on voit la cocoteraie très dense. Ici, ils vivent principalement du coprah, noix de coco concassées et séchées au soleil puis envoyées à Papeete pour l'extraction de l'huile. Le coprah rentre aussi dans la fabrication du fameux monoï.
Photo 2 : des petits tiki récents sur un site au bord de l'eau au fond de la baie de Taiohae
Photo 3 : la baie et la "ville" de Taiohae vue du plateau central de l'île
Jean-Claude nous attendait et nous voilà partis pour une heure et demi de 4x4 pour rejoindre Taiohae. Il nous commente, avec beaucoup de chaleur humaine et d'enthousiasme ce qu'on voit : la végétation avec les forêts de pinus qui ont envahi toute une partie du plateau central de l'île, les chevaux et cochons sauvages, la tentative suisse de faire une ferme avec un élevage de bovins pour avoir du lait et faire du fromage.
Ça n'a duré que 3 ans. Ici ils boivent du lait en poudre et ne mange pas de fromage. La viande c'est cochon et chèvre ! Bref ils avaient tout faux !!!
Photo 1 : plus loin la vallée de Taipivai (qui veut dire rencontre de la mer et la rivière) où le tsunami de 2011 a fait monter la rivière de 4 m, inondant et détruisant plusieurs habitations et l'école.
Sur la photo on voit la cocoteraie très dense. Ici, ils vivent principalement du coprah, noix de coco concassées et séchées au soleil puis envoyées à Papeete pour l'extraction de l'huile. Le coprah rentre aussi dans la fabrication du fameux monoï.
Photo 2 : des petits tiki récents sur un site au bord de l'eau au fond de la baie de Taiohae
Photo 3 : la baie et la "ville" de Taiohae vue du plateau central de l'île
samedi 24 septembre 2016
Moorea J5
Là, au moment où j'écris ce blog, il est 18 h et le soleil vient de se coucher sur le lagon tout en nuances de bleu, rose et gris et puis "l'or du soir qui tombe" comme dit Victor Hugo !
Je vous épargne la n ième photo. Just imagine !
Vendredi. Je saute les matins "ordinaires" avec lever matinal etc et j'arrive tout de suite à la rando du jour : le col des 3 pinus (hier c'était celui des 3 cocotiers, vous vous souvenez ?).
Bien différent d'hier, puisqu'on a suivi en bas la route des ancêtres avec quelques marae (lieu sacré), puis grimpé dans une forêt très humide avec des arbres étonnants (là où JP prend la pause !).
Une fois au col, vue somptueuse sur la baie d'Opunohu (où James Cook a débarqué fin XVIIIème).
La descente vers la route des ananas s'est faite au milieu d'une verdure incroyable, une sorte d'herbe très douce, avec des feuilles assez larges.
L'ananas semble être la nouvelle richesse locale. Ils défrichent à tour de bras pour en planter.
Après-midi très aquatique : longue nage, kayak jusqu'au récif, caresse aux raies !
Notre voisin a épluché des crevettes bleues pendant des heures et a jeté les carapaces dans l'eau, ce qui a attiré les 2 raies qui se baladent dans notre coin.
Il leur donnait à manger à la main. Pas la peine de faire du snorkenning ailleurs. En revanche les petits requins sont restés plus loin !
Notre tour en kayak jusqu'à la barrière de corail nous a permis aussi de jouer avec les raies et de voir les récifs de coraux et les innombrables bancs de poissons de toute sorte !
Les photos des fonds sous-marins sont prises sur Internet !
Encore une belle journée !
Je vous épargne la n ième photo. Just imagine !
Vendredi. Je saute les matins "ordinaires" avec lever matinal etc et j'arrive tout de suite à la rando du jour : le col des 3 pinus (hier c'était celui des 3 cocotiers, vous vous souvenez ?).
Bien différent d'hier, puisqu'on a suivi en bas la route des ancêtres avec quelques marae (lieu sacré), puis grimpé dans une forêt très humide avec des arbres étonnants (là où JP prend la pause !).
Une fois au col, vue somptueuse sur la baie d'Opunohu (où James Cook a débarqué fin XVIIIème).
La descente vers la route des ananas s'est faite au milieu d'une verdure incroyable, une sorte d'herbe très douce, avec des feuilles assez larges.
L'ananas semble être la nouvelle richesse locale. Ils défrichent à tour de bras pour en planter.
Après-midi très aquatique : longue nage, kayak jusqu'au récif, caresse aux raies !
Notre voisin a épluché des crevettes bleues pendant des heures et a jeté les carapaces dans l'eau, ce qui a attiré les 2 raies qui se baladent dans notre coin.
Il leur donnait à manger à la main. Pas la peine de faire du snorkenning ailleurs. En revanche les petits requins sont restés plus loin !
Notre tour en kayak jusqu'à la barrière de corail nous a permis aussi de jouer avec les raies et de voir les récifs de coraux et les innombrables bancs de poissons de toute sorte !
Les photos des fonds sous-marins sont prises sur Internet !
Encore une belle journée !
Moorea J4
J4 = jeudi 22 septembre en fait.
Nous on est cool et l'heure polynésienne à 12 h de retard sur la France.
Donc ce J4 nous a, bien sûr, vu se lever avant 6 h, admirer le lever du soleil dont on ne se lasse vraiment pas et prendre un bain !
Puis direction le col des 3 cocotiers. Belle rando de 3 h qui nous permet d'arriver sur une crête et d'avoir une vue sur 2 côtés de Moorea.
Et toujours la pause café et petites bananes au goût extra pour reprendre des forces !
Ballade ombragée dans une forêt de mapé (ce châtaignier polynésien avec ces circonvolutions étranges de son tronc)(photo2), de fougères géantes, de bambous immenses (photo 3) et d'arbres avec des fleurs de toute les couleurs, une odeur de vanille (?) et une bonne dénivellation !
Le reste de la journée s'est passée toute en douceur avec de multiples bains, lecture et ballet de raies et de requins sur le lagon à 2 mètres de la plage, juste sous nos yeux !
Nous on est cool et l'heure polynésienne à 12 h de retard sur la France.
Donc ce J4 nous a, bien sûr, vu se lever avant 6 h, admirer le lever du soleil dont on ne se lasse vraiment pas et prendre un bain !
Puis direction le col des 3 cocotiers. Belle rando de 3 h qui nous permet d'arriver sur une crête et d'avoir une vue sur 2 côtés de Moorea.
Et toujours la pause café et petites bananes au goût extra pour reprendre des forces !
Ballade ombragée dans une forêt de mapé (ce châtaignier polynésien avec ces circonvolutions étranges de son tronc)(photo2), de fougères géantes, de bambous immenses (photo 3) et d'arbres avec des fleurs de toute les couleurs, une odeur de vanille (?) et une bonne dénivellation !
Le reste de la journée s'est passée toute en douceur avec de multiples bains, lecture et ballet de raies et de requins sur le lagon à 2 mètres de la plage, juste sous nos yeux !
vendredi 23 septembre 2016
Moorea Instantané 1
INSTANTANÉ I
Quitter le lagon bleu rose et mauve
Et tranquille
L'immensité
Cabanes enchevêtrées, fleurs oranges
Palmes vertes violettes
Sentir la moiteur obscure qui fait ployer
Les fougères géantes
La sueur dans mon dos qui sèche
Sous l'alizé
Découvrir au bout du chemin le reflet miroitant
Du ciel capricieux
Dans les échancrures jumelles séparées
Par la muraille jungle
Baies tant attendues où s'arrimèrent les voiles blanches
Claquant au vent
Qui apportaient l'argent, le canon, la peste,
La Bible et le choléra
jeudi 22 septembre 2016
Moorea J3
Les choses sérieuses ont commencé...
Après le bain de mer (délicieux !) de 6h30 du matin et petit-déjeuner sur la terrasse face au lagon, belle randonnée à partir de la seule route carrossable qui s'enfonce à l'intérieur de l'île : la route du Belvédère !
Visite du site archéologique d'Opuhonu avec son circuit de Marae, nom des lieux sacrés en Polynésie. Comme on le voit sur la photo, ce n'est pas très spectaculaire, mais avec un caractère mystérieux dans une magnifique forêt de Mape, sorte de châtaignier tahitien au tronc tourmenté.
Puis montée au Belvédère avec cette vue somptueuse sur les deux plus belles baies de l'île : la baie d'Opunohu et celle de Cook (photo internet car j'avais oublié mon IPhone)...
Puis un grand tour dans le circuit du parc du Lycée agricole pour découvrir les fruits locaux : on a pu reconnaître les goyaves, les ananas, les pamplemousses verts, les fruits de la passion, entre autres.
Après ces 3 heures de marche, déjeuner dans un snack, les pieds dans l'eau !
Et on a mangé ce poisson appelé Mahi-Mahi, énorme sorte de daurade de plus de 20 kg !
mardi 20 septembre 2016
Re: De notre terrasse
C'est magnifique !!!
Profitez bien :)
Jérôme Cendron
Jérôme Cendron
+33631901332
<IMG_2384.JPG>
Petite vue panoramique de Moorea, plus exactement de la terrasse de la maison que nous échangeons. Le bleu clair, c'est le lagon avec ses petits poissons de toutes les couleurs, ses requins pointes noires (inoffensifs) et ses raies quasi apprivoisées ; le bleu foncé, le Pacifique sud.
Jean-Pierre Cendron
06 87 71 83 27
Moorea J2
Moorea voudrait dire "lézard jaune"
Ici, c'est normal de se lever à 5h30 du matin et que votre voisin vous propose d'aller chercher du pain chez le "chinois" du coin, "car il faut y aller tôt" !
Je vous explique la photo :
- au premier plan, le jardin avec sa haie de papyrus coupés. Les principaux habitants de ce jardin sont des poules sauvages avec leurs poussins et un coq qui chante quand ça lui chante et pas comme on dit dans les livres !
- au deuxième plan, le lagon avec de l'eau à 23-25 degrés. Après mon premier bain de 6h du matin (en attendant le pain !), de retour sur la terrasse. Et là spectacle : une très grande raie et des petits requins pas dangereux du tout dixit nos voisins !
Au troisième plan, les vagues blanches issues de la rencontre entre l'océan et la barrière de corail (à préciser plus tard s'il s'agit bien de ça)
Au quatrième plan, la ligne bleue marine de l'océan Pacifique.
Ici, c'est normal de se lever à 5h30 du matin et que votre voisin vous propose d'aller chercher du pain chez le "chinois" du coin, "car il faut y aller tôt" !
Je vous explique la photo :
- au premier plan, le jardin avec sa haie de papyrus coupés. Les principaux habitants de ce jardin sont des poules sauvages avec leurs poussins et un coq qui chante quand ça lui chante et pas comme on dit dans les livres !
- au deuxième plan, le lagon avec de l'eau à 23-25 degrés. Après mon premier bain de 6h du matin (en attendant le pain !), de retour sur la terrasse. Et là spectacle : une très grande raie et des petits requins pas dangereux du tout dixit nos voisins !
Au troisième plan, les vagues blanches issues de la rencontre entre l'océan et la barrière de corail (à préciser plus tard s'il s'agit bien de ça)
Au quatrième plan, la ligne bleue marine de l'océan Pacifique.
Moorea J1
Du bleu marine de l'océan Pacifique chahuté par le vent au bleu "des mers du sud" du lagon avec cette séparation blanche de l'océan qui se fracasse sur le récif de corail.
Quelques heures à Papeete
Accueil à la Tahitienne hier soir avec Jeff - avec qui on a échangé Grambois en juin pour une maison sur Tahiti en octobre - qui est venu nous chercher avec le collier traditionnel de tiaré, des vraies fleurs qui sentent le jasmin !
samedi 17 septembre 2016
Inscription à :
Articles (Atom)