Le cycle de la Légende de la vraie croix dans le choeur de la chapelle Bacci de la Basilique San Francesco d'Arezzo.
La chapelle décorée par Piero della Francesca est derrière ce Christ du XIII e siècle, déjà présent quand ces fresques furent réalisées.
Cette légende racontée par Jacques de Voragine dit que l'histoire commence par la mort d’Adam. Son fils, Seth plante dans sa bouche un bourgeon de l’arbre de la connaissance qui donnera le bois de la Croix. Cet arbre a été abattu par Salomon pour en faire un pont, que la reine de Saba refuse de traverser car elle a vu en songe qu'il était fait de la Vraie Croix.
Ce bois a été ensuite enterré par Salomon, conscient de son erreur. Et redécouvert trois siècles après par Hélène, la mère de Constantin. Puis s'ensuit en 615 une bataille avec les Perses. La Croix finit par retourner à Jérusalem.
Pas très facile de s'y retrouver sur le plan historique. Mais en revanche, une peinture magnifique, et magnifiquement restaurée
On y admire la modernité du village : Jerusalem ? Arezzo ?
La bataille avec les Perses en 615
La rencontre de la Reine de Saba et de Salomon
Benozzo Gozzoli
Retour à Florence dans l'après-midi.
Une petite chapelle dans le Palazzo Strozzi, sans fenêtre et des plafonds très décorés. On peut lire sur les murs la procession des rois mages, chaque roi (du plus jeune au plus vieux) a son propre mur. Sur le quatrième mur, un autel et un beau polyptique d'une Vierge Marie et son fils.
Cette procession n'est qu'un prétexte pour les Medicis de montrer leur puissance et leur richesse, car on y voit de nombreuses figures de "personnalités" de l'époque : opulence des tenues, taille impressionnante d'un cortège sans fin avec des centaines de personnages. Au loin, encore, des châteaux, des paysages luxuriants, des arbres regorgeant de fruits.
Des fresques du XVe siècle étonnamment colorées encore, avec des rouges scintillants, des tâches d'or (de la feuille d'or), des bleus intenses...
Avec ces fresques de la Procession, nous ne sommes pas dans le religieux. On dit qu'elles ont été commandées pour "perpétuer" une tradition des Médicis qui organisaient des défilés grandioses devant le palais à l'occasion de l'Epiphanie.
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