Mardi soir, après 2 heures de train entre Kanazawa et Kyoto, on débarque encore dans une gare ultramoderne. Juste en face : la Tour de Kyoto et ses 100 m de hauteur. Il est possible d'y monter et de voir Kyoto bu night
Mercredi matin, après une petit petit-déjeuner "continental" à la sauce japonaise, nous partons à l'assaut du château de Nijo-Jo, ancienne villa impériale et témoin de l'histoire tourmentée du Japon entre le shogunat Tokugawa (achèvement du château en 1603) et sa transformation en villa impériale en 1884.
On entre par la magnifique porte Kara-mon, somptueusement décorée. Son toit n'est pas fait de tuiles mais d'écorces de cyprès.
Le palais Ninomaru, succession de 6 bâtiments reliés entre eux en diagonale. Un charmant son d'oiseau quand on marche sur les planches des couloirs, dû au système de montage du plancher sur des verrins. D'aucuns disaient que c'était pour entendre les gens arriver ...
C'est un ensemble d'une trentaine de pièces, dans la plus pure tradition japonaise : shoji (portes coulissantes) avec quadrillage de bois et papier de riz, taramis. Jamais de mobilier. Il était apporté par les serviteurs selon les activités de la journée.
C'est un ensemble d'une trentaine de pièces, dans la plus pure tradition japonaise : shoji (portes coulissantes) avec quadrillage de bois et papier de riz, taramis. Jamais de mobilier. Il était apporté par les serviteurs selon les activités de la journée.
Un autre palais, Honmaru, est installé dans un espace carré, entouré de douves.
La seule tour restante
Retour à la civilisation actuelle avec la découverte du quartier de Pontocho et la galerie Teramachi.
Un petit coup de métro puis temple de Kiyomizu, l'un des plus visités de Kyoto comme on a pu le constater... l'emplacement est superbe, au flanc d'une colline boisée : 7 pavillons et une pagode. On se balade, passe dans des sous-bois dont les arbres sont taillés pour que l'on puisse jouir en permanence du paysage.
Plusieurs temples, pagodes, sanctuaire shinto, cascade qui attire les touristes croyant ou non avec son eau supposée avoir des vertus de bonne fortune.
Au terme d'une balade à travers bois, mais complètement balisée, la pagode à 3 etages Koyasu.
Nous étions arrivés au temple par des petites ruelles pavées de dalles de pierres patinées par des siècles de passage de pelerins (quartier de Sannenzaka) avec échoppes, antiquités, cafés, etc. Joli, pittoresque mais tellement de monde.
On a trouvé, pour redescendre, un autre chemin à travers un immense cimetière. On était seuls au monde...
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