Contrepoint n°7
Cachés dans les buissons, les oreilles aux aguets, leurs longs nez pointus coloriés en noir dressés en l'air, toutes narines ouvertes, les coatis attendent l'ouverture du Parc national d'Iguazù.
Huit heures trente. Les premiers cars débarquent leurs chargements de touristes. Les coatis se réunissent, s'organisent, se répartissent les territoires puis partent en chasse. Leurs queues annelées de noir dépassent des buissons. Premier objectif : les sentiers-passerelles où les touristes déambulent en admirant les chutes . Premier contact : les coatis se laissent prendre en photo mais vont et viennent à la recherche de nourriture échappée des sacs à dos.
Deuxième point stratégique : la gare du petit chemin de fer qui trimbale les touristes au niveau supérieur des chutes. Une demi-heure d'attente sur le quai, quelle aubaine pour les coatis !
Mais le nirvana du coati, son graal, son Rungis, son Bocuse, c'est le snack à l'entrée du niveau inférieur. Ils s'y précipitent en masse, sautent sur les tables, bousculent les touristes et les enfants qui veulent les approcher. Un seul objectif : la bouffe.... ou tout ce qui y ressemble. Une toute petite fille a failli voir la tétine qu'elle avait laissée tomber emportée par un coati encore plus hardi que les autres.
Rien ne les arrête ! Si quelqu'un cherche à leur faire obstacle, ils griffent, ils mordent.
Méfiez vous des coatis.
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