mercredi 27 mars 2013

Salta la linda

Bienvenue dans le NOA (noroeste argentino). Nous voilà à l'extrême nord-ouest de l'Argentine.
La cathédrale se reflète...
D'après ce qu'on a lu, c'est le dernier bastion indien d'Argentine. On nous promet de « l'authenticité »... tout un programme !


Passons sur le petit désagrément à l'arrivée car on a perdu « le porte-monnaie du ménage » avec quelques 700 ou 800 pesos (70 ou 80 euros), ou plus... Il est tombé dans le taxi. On a espéré qu'on nous le rapporterait à l'hôtel, mais non. Disons qu'on a fait un heureux !
L'orage arrive sur Salta
Donc nous voici à Salta, la plus grande ville du nord-ouest argentin avec plus d'un million d'habitants, à 1200 m d'altitude. Côté architecture, on est vite sous le charme de sa grande place 9 de Julio, pleine de monde, qu'entourent la cathédrale et pas moins de 3 musées.
 


C'est une ville d'architecture coloniale, pleine de souvenirs de son riche passé : grosses maisons avec de jolis balcons travaillés en bois, des églises richement décorées, des patios plein de fleurs, des portails et des grilles très ouvragés.




Notre hôtel était dans une de ces innombrables maisons coloniales. Chambre donnant sur une coursive extérieure, donnant elle-même sur un patio plein de plantes et de fleurs. Meubles anciens et espaces collectifs plein de charme.



Mais, mais... en finalisant la préparation de cette étape à Buenos Aires, on s'est vite rendu compte qu'on avait zappé l'ampleur de Pâques dans cette région très catholique... Impossible de louer une voiture et de réserver un hôtel, à part ce mercredi. Or il y a énormément de choses à voir aux alentours ! Et de toute façon, on avait notre billet d'avion et pas de possibilité de changer.
Ici, les fêtes de Pâques commencent le mercredi saint et durent jusqu'au lundi, auquel s'ajoute un jour férié supplémentaire pour rendre hommage aux morts de la guerre des malouines

La police surveille d'en haut
Bref, beaucoup d'argentins se baladent pendant ces six jours et spécialement dans cette région pour Pâques.
L'après-midi, quête de loueurs de voiture, de chambres d'hôtels, d'élaboration de plan alternatif avec excursion, bus réguliers (collectivo). On discute, rediscute, change et rechange de programme en fonction des opportunités.
On finit par trouver une voiture à partir de lundi. Reste à organiser les 4 jours à venir !
Peinture sur un mur
Et comme on discute en français, évidemment, on se fait « alpaguer » par Patrick, un français installé depuis 25 ans à Salta et grand spécialiste des voyages insolites ! Bref, il nous propose une belle excursion pour les samedi et dimanche de Pâques dans les vallées Calchiaquiès et la Quebrada de las Conchas, avec une nuit dans une ferme d'un endroit perdu. Cela nous tente bien... On monte un plan alternatif pour « occuper » les jeudi et vendredi par nos propres moyens. On dit qu'on revient avant 20 heures. (L'Argentine vit et travaille tard le soir et la nuit)
Bref, on se décide pour cette excursion. On trouve même un hôtel pour le vendredi soir, mais pas pour le jeudi... et on va retrouver notre Patrick en lui disant qu'on prend son excursion des samedi-dimanche. Patatras... il a changé et l'excursion est programmée le vendredi-samedi, car il y a 2 autres français qui l'ont déjà réservée.
Collégiennes dans le Parc San Martin
On lui dit : hôtel réservé le vendredi, pas d'hôtel le jeudi, etc... Mais où est le problème ? Il est super pote avec l'hôtel Regidor (là où on a réservé le vendredi...) et il va nous arranger le coup pour reporter la réservation pour le samedi. Et pour le jeudi, justement il y a son pote qui travaille avec lui qui « dépanne » en louant une chambre avec salle de bains dans son appartement pour une somme modique (pour nous... pas pour les argentins !).

Bref, vous avez dit problème ? Non, il n'y a que des solutions....
Donc notre programme s'organise en 2 excursions : l'une de 2 jours vers le sud de Salta autour de Cachi et Cafayate, l'autre d'une journée, au nord, vers les « grandes salinas »
Dans le même temps, au cours de nos différentes quêtes, on a commencé à s'imprégner de la ville qui nous plait bien.

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