dimanche 31 mars 2013

L'un des plus grand déserts de sel : Salinas Grandes

L'arrivée dans les Salinas Grandes depuis Salta, se mérite ...

 
Partis très tôt, la lune n'est pas encore couchée sur la Quebrada del Toro, encore une merveille
 L'ouvrage d'art qui soutient la voie ferrée du "train des nuages", dont l'expert était un élève d'Eiffel. Voilà pourquoi cela vous rappelle quelque chose. La construction de cette voie ferrée a demandé de nombreuses années (avec beaucoup de péripéties !) et beaucoup de compétences venues du monde entier. On dit qu'un certain Josip Broz y travailla comme contre-maître. Et oui, il s'agit bien de Tito !
Il a été transformé en train touristique dans les années 70. En ce moment il n'est plus en fonctionnement

Plus loin, une petite visite en passant dans le village de Santa Rosa de Tastil. 

Très piège à touriste avec son café "folklo" et les indiens "déguisés" en indien et attendant la photo, sans oublier son musée privé avec une momie inca !









 
L'étape de déjeuner s'est faite à San Antonio de Las Cobres (située à 3700 mètres d'altitude) et qui doit sa célébrité au fait qu'elle fut le terminus d'un "train des nuages" qui n'est plus en exploitation. Mais il y a un restaurant ! 
Après le déjeuner, notre guide nous a conseillé de marcher un peu dans la ville, avant de reprendre la voiture, pour nous acclimater à l'altitude (et on a été des fervents adeptes de la feuille de coca !) car la journée n'est pas finie...

Voilà le résultat ... Des décors "kitch" dans l'église, des rues poussiéreuses, des inscriptions politiques sur les murs, un charme particulier, mais on aime quand même !!!!

Après cette étape de San Antonio de Las Cobres, une route longue, longue, longue, dans la steppe quasi désertique, où des vigognes (sorte de petits llamas, mais sauvages) gambadent en troupeau. Et tout autour de nous, mais loin, loin, des montagnes et de temps en temps l'apparition d'un sommet enneigé.
Petit à petit, et pendant de nombreux km on voit aussi au loin, un trait blanc : c'est la Salinas Grandes.

 




Cet immense désert de sel, dans les contreforts de la Cordillère des Andes, se trouve à plus de 3 300 mètre d'altitude sur une surface presque carrée de 140 km2. Région souvent balayée par les vents... et pourtant cette saline est exploitée - très certainement dans des conditions éprouvantes - par les indiens de cette région, les Quetchuas. En face, on peut apercevoir un sommet enneigé, situé, lui à plus de 6000 mètres d'altitude. En dehors des touristes qui rivalisent d'ingéniosité pour faire des photos "facebook", un silence total sur cette immensité de sel dans laquelle sont creusées des sortes de piscines pour permettre l'extraction.



Une construction locale, sorte de café - mais pas en fonctionnement - toute en sel... y compris le mobilier à l'intérieur. Bof, intérêt très moyen !





 

Pour en repartir, route toute droite qui semble couper en deux la Salinas, pendant des km et des km. Puis, changement de décor total. La route monte, monte dans la montagne pour passer un col à plus de 4 000 m. On respire encore ! pas d'oppression particulière. Vive les feuilles de coca et un peu d'habitude....A noter qu'il fait encore chaud même à cette altitude



La descente vers Purmamarca, toute en lacet, nous laisse aussi pantois et.. heureux de ne pas être au volant !
 

Arrivée en bas avec les oasis : jardins d'arbres fruitiers, culture du maïs et de légumes.




Et ensuite, entrée dans Quebrada de Humahuaca. C'est beau !






 





















Fin de l'excursion qui s'est faite avec la fine équipe présente sur la photo prise à l'arrivée : 2 étudiantes française de l'Université de Buenos Aires et Alejandro, notre guide-chauffeur et heureux propriétaire du 4x4.

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